A N I M A L I S M E
Ecoute le Tigre qui est en toi!
Animalisme est surtout maîtrisé par les Gangrels, mais les Nosfe, Tzimisces et Ravnos ne sont pas en reste à ce compte.
Cette discipline permet au vampire de nouer un lien étroit et intense avec sa nature primordiale. Il peut communiquer avec les créatures inférieures ou projeter sur elles la force de sa volonté pour contrôler. Plus la discipline est maitrisée et plus le vampire est capable de contrôler la Bête des mortels et autres créatures surnaturelles.
Les vampires effraient généralement les animaux, les faisant s'agiter, fuir voire attaquer. Avec animalisme, c'est l'inverse qui se produit.
Rang 1 : Murmures de fauve :Ce pouvoir est la base de tous les autres pouvoirs d'Animalisme. Le vampire crée un lien empathique avec un animal, lui permettant de communiquer ou de donner des ordres simples. Le vampire doit capter le regard de la bête et lui transmettre ses désirs par la seule force de la volonté. Il n'est pas nécessaire de « parler » en sifflement, aboiement, ou grognement, mais certains vampires trouvent que procéder ainsi renforce le lien avec l'animal.
Les Murmures de fauve ne garantissent pas qu'un animal acceptera d'écouter un vampire, encore moins qu'il consente à une requête. Toutefois, ils mettent l'animal dans de meilleures dispositions vis-à-vis du vampire. La façon dont le vampire présente ses désirs dépend essentiellement du type de créature. Un vampire pourra souvent imposer un ordre à un petit animal, mais il devrait plutôt le présenter comme une requête à un gros prédateur.
Si le vampire utilise avec succès ce pouvoir, l'animal obéit à l'ordre du mieux que lui permettent ses capacités et son intelligence. Seules les créatures les plus brillantes comprennent les directives complexes (des ordres avec des conditions ou faisant appel à la logique abstraite). Les commandes comprises par l'animal restent cependant profondément implantées, et peuvent l'affecter un certain temps.
Rang 2 : Appel :Le lien entre le vampire et la Bête est à présent suffisamment solide pour qu'il puisse lancer un appel avec la voix d'un animal précis : hurler comme un loup, croasser comme un corbeau, etc. Cet appel est mystiquement perçu par les représentants de cette race. Comme chaque animal a un cri différent, l'Appel ne fonctionne qu'avec une espèce à la fois.
Tous les animaux de cette race pouvant l'entendre sont invités, mais chaque individu peut décider de répondre ou non. Le vampire n'a aucun contrôle sur les bêtes qui lui répondent, mais celles-ci sont bien disposées envers lui et écouteront ce que le vampire a à leur demander.
Rang 3 : Dompter la Bête :En sa qualité de prédateur ultime, le vampire est très lié à la nature bestiale qui se cache dans le cœur de chaque mortel. Un vampire qui développe ce pouvoir peut imposer sa volonté à un mortel (humain ou animal), soumettant la Bête en lui. Ceci étouffe chez la victime toutes les émotions puissantes : espoir, colère, inspiration. Le vampire doit soit toucher sa cible, soit la regarder droit dans les yeux pour pouvoir imposer sa volonté.
Les mortels qui ont perdu le feu de leur Bête intérieure sont très facilement manœuvrables, réagissant avec indifférence aux situations les plus tendues. Même les mortels les plus courageux ou les plus insensés deviennent apathiques et sans réaction, et un sujet particulièrement sensible pourra souffrir d'une phobie durant l'influence du pouvoir.
Différents clans donnent divers noms à ce pouvoir, bien que l'effet reste le même. Les Tzimisces l'appellent Soumettre la Bête, car ils forcent l'esprit plus faible du mortel à se soumettre de peur face à la Bête du vampire. Les Nosferatus l'appellent Chant de Sérénité, car ils plongent la Bête de la cible dans un état de satisfaction totale, leur permettant de se nourrir librement. Les Gangrels, l'appellent Dompter la Bête, et placent l'esprit mortel dans un état de peur ou d'apathie suivant les besoins.
Rang 4 : Soumission de l'esprit :En plongeant son regard dans celui d'un animal, le vampire peut le posséder psychiquement. Certains anciens vampires pensent que, les animaux n'ayant pas d'âme mais uniquement un esprit, le vampire peut glisser sa propre âme dans le corps de l'animal. La plupart des jeunes vampires pensant qu'il s'agit plutôt de transférer sa conscience dans l'esprit de l'animal. Dans tous les cas, tous s'accordent à dire que l'esprit (ou la pensée) plus faible de l'animal est mis de coté par la conscience du vampire. Le corps du vampire tombe alors dans un état d'immobilisme proche de celui de la torpeur, tandis que son esprit prend le contrôle des actions de l'animal. Il restera dans cet état jusqu'au retour de son esprit.
Les Tzimisces utilisent rarement ce pouvoir, considérant comme dégradant d'entrer dans le corps d'une être inférieur. Lorsqu'ils y sont contraints, ils ne choisissent que des prédateurs. Au contraire, les Gangrels trouvent qu'ils s'agit d'un moyen fondamental pour entrer en contact avec le monde naturel. Ils cherchent alors à essayer un maximum d'animaux différents.
Rang 5 : Extraire la Bête :A ce niveau d'Animalisme, le vampire a une compréhension très intime de la Bête Intérieure. Lorsque cet esprit prédateur menace de submerger son âme et de le faire sombrer dans la frénésie, le vampire peut évacuer ses pulsions sauvages vers une autre créature. Le récipiendaire de la Bête du vampire sombre immédiatement dans la frénésie. Il s'agit cependant d'une frénésie surnaturelle, puisque la victime ressent la fureur du vampire. Et donc, les comportements et expressions propres et même la tonalité de la voix du vampire sont facilement décelables dans les actions violentes de la victime.
Les Grangrels et les Tzimisces sont réputés pour relâcher leur Bête sur autrui. Les Grangrels le dont pour que leur goules soient particulièrement efficaces et impitoyables durant un combat. Les Tzimisces se soucient moins de qui reçoit leur Bête puisqu'ils l'extraient essentiellement pour rester maîtres de leurs propres actes.
Texte © Kaly D'Agosta & Maxence
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